Grabels (Hérault, Occitanie)

La ville de Grabels s’est développée autour d’un vieux village aux ruelles resserrées, gardant les vestiges d’anciennes fortifications tels que le mur et la tour du presbytère. Son église a la particularité d’avoir deux clochers, le clocheton plus ancien de facture romane ayant été conservé lors de la création du clocher le plus récent.

Grabels vivait autrefois grâce à ses lavandières, qui ont consacré leur vie à laver le linge des Montpelliérains, des institutions publiques ou des maisons aristocratiques. Ces bugadières (de « bugada », buée en vieux français) ont assuré la vie économique du village en développant cette industrie artisanale pendant plusieurs siècles.

Depuis fort longtemps, Grabels est reconnue par les villages alentours pour sa quantité d'eau disponible à toutes les époques de l'année. Une légende raconte que l’Avy (aussi appelée le Dragas), l’une des deux sources de Grabels, est l'antre d'un énorme dragon qui sort la nuit pour enlever et dévorer les enfants désobéissants. En période de fortes eaux, il se dit qu'on pourrait facilement entendre le dragon gronder…

Les marcheurs pourront faire tamponner leur crédencial au point d’information pèlerin situé au sein du jardin du presbytère, réhabilité en 2009. La fontaine de la place Paul Chassary, construite en 1870, est emblématique du village et a inspiré le dessin du tampon.