Dénommée à l’origine « Atura » (rivière qui roule des pierres) Aire sur l’Adour fut édifiée par les Romains à la suite d’une bataille entre les troupes du Général Crassus et de Pompée. Au V^e siècle, elle fut une cité importante du royaume wisigoth de Toulouse et le roi Alaric II y promulgua en 506 son fameux «Bréviaire», code qui restera en vigueur jusqu’au XI^e siècle.

Éauze est labellisée "Communes Haltes - Chemins de Compostelle en France" au regard des services, des équipements et de l'accueil que la commune propose aux cheminants, randonneurs et pèlerins". 

Éauze est située au cœur de la Gascogne, à environ 1 000 km de Saint-Jacques de Compostelle. Capitale antique connue sous le nom d'Elusa, elle fut délaissée à partir du VIIe siècle. Elle doit son nom au peuple aquitain, les Elusates, conquis par les romains au temps de César.

Lectoure est labellisée "Communes Haltes - Chemins de Compostelle en France" au regard des services, des équipements et de l'accueil que la commune propose aux cheminants, randonneurs et pèlerins". 

Cité gallo-romaine puis ville épiscopale, Lectoure était autrefois partagée entre le vicomte de Laumagne et l’évêque dont les châteaux, aujourd’hui disparus, dominaient la ville.

Halte sur l’actuel chemin de Compostelle entre le Puy-en-Velay et Saint-Jean-Pied-de-Port, Moissac est un haut lieu de spiritualité et de pèlerinage depuis le XIe siècle. Les moines de ce bourg monastique, qui entretenaient des liens privilégiés avec l’Espagne, furent un relais considérable pour l’abbaye de Cluny souhaitant diffuser la réforme grégorienne en Occident. Le cloître, l’abbatiale et son portail monumental, sont des témoignages exceptionnels de cette époque, et des chefs d’œuvres de l’art roman.

Lauzerte est labellisée "Communes Haltes - Chemins de Compostelle en France" au regard des services, des équipements et de l'accueil que la commune propose aux cheminants, randonneurs et pèlerins". 

En bordure du Parc Naturel Régional des Causses du Quercy, Cahors est une presqu’île entourée par la rivière du Lot. On y trouve une source, aujourd’hui appelée fontaine des Chartreux, qui fit l’objet d’un culte dès l’antiquité. Les Romains dédièrent cette source à la déesse des eaux celte Divona, qui donnera son nom à la ville : Divona Cadurcorum.

Figeac est labellisée "Communes Haltes - Chemins de Compostelle en France" au regard des services, des équipements et de l'accueil que la commune propose aux cheminants, randonneurs et pèlerins". 

A la rencontre du Quercy, du Rouergue et de l’Auvergne, la deuxième ville du Lot offre au visiteur un patrimoine architectural très riche.

Fondée au Moyen-Âge à partir d’une abbaye bénédictine liée à Conques, Figeac fut un centre de pèlerinage régional, rayonnant grâce aux reliques de saint Vivien, évêque de Saintes.

Livinhac-le-Haut est labellisée "Communes Haltes - Chemins de Compostelle en France" au regard des services, des équipements et de l'accueil que la commune propose aux cheminants, randonneurs et pèlerins". 

Classé "Plus Beaux Villages de France", Estaing se caractérise par son imposant château qui domine les toits gris des maisons de schiste et surplombe les rives du Lot.

La rivière est traversée par un pont gothique du XVI^e siècle, créé par François d’Estaing, qui fut évêque de Rodez de 1500 à 1529. Sa statue trône sur le pont et fait face à une croix ouvragée.

Nasbinals se situe en marge d’une ancienne voie romaine appelée Via Agrippa, actuelle D987.

Vers l’an mil, grâce à l’expansion des abbayes bénédictines, la démographie se développe et une économie pastorale s’installe. En 1074, le seigneur Robert de Saint-Urcize, descendant supposé d’une ancienne branche des Comtes de Toulouse, offre Nasbinals et son église Sainte-Marie à la puissante abbaye Saint-Victor de Marseille, qui y installe un prieuré.