A la fin du IIIème siècle, l’Aquitaine soumise à Rome est jalonnée de routes. L’Itinéraire d’Antonin (début IVème s.) mentionne le passage de deux voies romaines reliant Bordeaux à Dax, dont la voie littorale traversant Losa (Sanguinet), Segosa (Saint Paul en Born) et Mosconum (Lit et Mixe). Proche de Mimizan, elle préfigure l’actuelle voie littorale des chemins de St-Jacques de Compostelle.
D’après une légende racontée dans le bréviaire de Lescar (imprimé en 1541), l’église actuelle de Mimizan aurait été construite à l’emplacement d’un bâtiment religieux datant du VIème siècle. Ce premier édifice aurait été érigé en l’hommage de St-Galactoire (évêque de Lescar) sur le lieu même où il fut martyrisé par les Wisigoths. Mais, le Xème siècle est une période d’incursions violentes : ainsi, les Normands sont battus à Taller près de Dax, aux environs de 980, par Guillaume Sanche, Duc de Gascogne. Pour remercier Dieu de lui avoir donné la victoire, il dote, en 982, l’abbaye bénédictine de St-Sever de nombreux biens parmi lesquels l’église Sainte Marie de Mimizan. L’abbé de Saint-Sever décide alors de faire de Mimizan un centre économique et d’y implanter des moines. Ces derniers construiront le prieuré ; ils délimiteront autour de ce dernier une zone de sauveté. On retrouve le nom de Mamisan (Mimizan) sur la Mappemonde du Beatus de St-Sever (XIème siècle) prouvant ainsi l’importance de cette église. La Sauveté de Mimizan est créée en 1009. Le périmètre de la sauveté forme un parallélépipède délimité par des pyramides englobant le prieuré et la ville. Si 9 existent encore au XIXème siècle, seules 5 sont visibles aujourd’hui. Cette sauveté, liée au droit d’asile, accorde aussi des droits et des privilèges aux habitants, par exemple : le droit d’épave – qui trouve une barrique pouvait y boire à satiété… Un dicton du XIIème siècle, « Que Dieu nous préserve du chant de la sirène, de la queue de la baleine et du clocher de Mimizan », laisse à penser que le clocher de l’église sert de faux phare pour attirer les embarcations sur la plage et ainsi les piller.
Au début du XIIème siècle commence probablement la construction du Prieuré pour se terminer aux environs de 1200 par la réalisation du clocher-porche, seule partie conservée, abritant un portail sculpté polychrome du XIIIème siècle et des peintures murales du XVème siècle.
Au début du XIXème siècle, des plantations de pins permettent de stabiliser la dune de sable qui menaçait le vieux bourg et l’église de l’ensevelissement. La digue actuelle, construite en 1880, réussit à maintenir le lit du Courant et à sauvegarder la dune. La station balnéaire de Mimizan-plage va être développée grâce aux bains de mer.
En 1925, la construction des papeteries de Gascogne exploitant les ressources forestières toutes proches concourt à son développement.
A partir de la seconde moitié du 20 eme sècle, le tourisme balnéaire estival assure son succès dans la société de loisirs des « Trente glorieuses ».
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