L’observation de la fréquentation des randonneurs itinérants est complexe et doit s’appuyer sur l’analyse de plusieurs indicateurs :
Certains territoires, collectivités et/ou opérateurs touristiques ont mis en place localement des dispositifs de comptage qui restent malheureusement encore peu généralisés.
Par la création d’un observatoire des chemins, l’Agence des chemins de Compostelle souhaite :
La fréquentation est très inégale entre la France et l’Espagne, mais également entre les différents chemins en France. Le Camino Francés en Espagne a connu un développement tel que des retours négatifs commencent à poindre de la part des marcheurs qui regrettent pour certains la surmarchandisation de cet itinéraire. Le risque de folklorisation qui peut accompagner cette tendance est préjudiciable pour la qualité et l’authenticité des itinéraires et des sites.
A l’inverse, certains chemins moins médiatisés et moins connus souffrent du peu de passage des marcheurs, publics essentiels pour l’économie des territoires. On observe alors un décalage entre la notoriété des chemins de Compostelle et la réalité de la fréquentation, qui, hors de la voie du Puy, représente pour les principaux itinéraires quelques milliers de marcheurs par an.
Pour aller plus loin :
Cartes et notes
Carte de la fréquentation des chemins de Compostelle en Occitanie
Carte de la fréquentation des chemins de Compostelle en France
Note de conjoncture 2017 de l’Agence des chemins de Compostelle
Note de conjoncture 2018 de l'Agence des chemins de Compostelle
Note de conjoncture 2019 de l'Agence des chemins de Compostelle
Statistiques des partenaires
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Les publics qui empruntent les chemins vers Compostelle ont des profils multiples, tout comme les significations qu’ils accordent au chemin et les motivations qui les poussent à partir. Elles peuvent être sportive, touristique, spirituelle, culturelle...
Cette pratique de l’itinérance jacquaire concorde avec l’affection croissante des publics pour un tourisme d’expérience, qui engage le protagoniste et fait de lui un acteur et plus seulement un consommateur.
L’enquête Qappa-BVA effectuée en 2003 souligne que cette expérience humaine participe à un bien être individuel et collectif. S’y rattache une image très positive « d’authenticité, de sacré, d’ouverture, d’accompagnement..., répondant au désir de rencontres, de quête spirituelle, de recherche de soi, de communion avec la nature ; à contrario du mercantilisme, de l’ésotérisme, du sectarisme, de la compétition… ».
Qappa-BVA a réalisé en 2003 une étude d'envergure sur les publics des chemins de Compostelle, commanditée par les Comités Régionaux du Tourisme des Régions Midi-Pyrénées et Aquitaine, en partenariat avec l'ACIR Compostelle. Bien qu'elle mérite d'être réactualisée, cette importante étude a permis de mettre en avant la diversité des profils et des motivations des cheminants, grâce à la mise en place d'une typologie intéressante.
Synthèse des CRT
Synthèse de l'Agence des chemins de Compostelle
L'Agence a mené une enquête en 2016 et 2017 pour mieux connaitre les profils et les pratiques des itinérants qui passent par Toulouse via le chemin d'Arles et le Conques-Toulouse. L'objectif était de mieux connaitre ces publics afin d'identifier les problématiques qu'ils rencontrent et trouver des solutions concrètes pour améliorer leur accueil.
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