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Le patrimoine mondial : repères fondamentaux

La convention du patrimoine mondial

Signée en 1972 et ratifiée par la France en 1975, la Convention pour la sauvegarde du patrimoine mondial culturel et naturel encourage les Etats à identifier, protéger et valoriser les sites culturels ou naturels dont la perte serait irremplaçable pour l’Humanité. Elle institue une Liste du patrimoine mondial. Elle définit les enjeux, les critères, la procédure de sélection et de suivi de ces sites exceptionnels.

 

En signant la Convention, chaque Etat signataire s’engage à assurer la bonne conservation des sites du patrimoine mondial situés sur son territoire. Elle stipule l’obligation pour les Etats parties de rendre compte régulièrement au comité du patrimoine mondial de l’état de conservation des biens inscrits sur le territoire. La Convention encourage les Etats parties à sensibiliser le public aux valeurs des biens du patrimoine mondial et à améliorer leur protection par des programmes d’éducation et d’information.

 

Documents utiles 

La Convention du patrimoine mondial

Les Orientations

Glossaire du patrimoine mondial

Le Petit illustré du patrimoine mondial

La Liste du patrimoine mondial (World Heritage)

Elle comprend l’ensemble des biens inscrits à travers le monde.
En 2016, 1008 biens dans 161 Etats parties qui ont adhéré à la Convention sont inscrits sur la Liste.
La France compte 40 biens inscrits, dont 36 biens culturels, 3  biens naturels et 1 bien mixte.

 

Pour connaître la Liste du patrimoine mondial :

http://whc.unesco.org/fr/list/

 

Pour connaître la liste des sites français du patrimoine mondial :

http://www.assofrance-patrimoinemondial.org

 

Valeur Universelle exceptionnelle (VUE)

Un bien figure sur la Liste du patrimoine mondial parce qu’une Valeur Universelle Exceptionnelle (VUE) lui est reconnue au terme de critères de sélection définis par la Convention. Le bien doit répondre à un ou plusieurs de ces critères. Il doit également répondre à des conditions d’intégrité et d’authenticité.

Sa gestion doit être organisée pour maintenir les qualités qui le rendent universel et exceptionnel.

 

Le bien candidat doit démontrer qu’il possède une importance culturelle et/ou naturelle tellement exceptionnelle qu’elle transcende les frontières et qu’elle présente le même caractère inestimable pour les générations actuelles et futures de l’ensemble de l’Humanité.

 

La Valeur Universelle Exceptionnelle constitue la base de la bonne gestion du bien.

 

A qui appartient un site inscrit ?

Un site du patrimoine mondial est un emblème, l’exemple d’un phénomène, d’un trait culturel, d’une forme d’architecture, d’une innovation technique… dans une civilisation. 

A ce titre, le bien est symboliquement la propriété de l’Humanité toute entière en raison de sa Valeur Universelle Exceptionnelle (VUE). 

 

Qui est responsable d'un site inscrit ?

L’inscription d’un site sur la Liste du patrimoine mondial n’est pas une fin en soi.

Les gestionnaires de sites et les autorités locales travaillent en permanence pour assurer la gestion, la surveillance et la préservation des biens du patrimoine mondial.

Mais in fine, les seuls interlocuteurs de l’UNESCO sont les Etats signataires de la Convention.

 

La protection permanente du bien incombe ainsi à l’Etat, au propriétaire et au gestionnaire du site.

Mais la Convention prône également une démarche participative qui associe les populations et l’ensemble des acteurs institutionnels ou associatifs.

Elle rappelle les fonctions du patrimoine qui sont d’ordre économique, éducatif et culturel. Il s'agit là de valeurs à préserver, en vue de rendre le patrimoine accessible, et de le transmettre.