Cet ouvrage emmène à la rencontre de neuf voyageurs des XVe et XVIe siècles. Ces pèlerins ont en commun d'être allés à Compostelle et d'en avoir laissé un récit : ils sont religieux, nobles ou militaires, et chacun révèle des intérêts, des inquiétudes et des objectifs peu semblables. Il s'agit de faire partager leurs expériences, qui sont fort diverses, ne serait-ce qu'en raison d'époques différentes, de routes choisies et de moyens de déplacement différents.

Ils ont été des milliers, chaque année depuis le Moyen Âge, à répondre à la voix de Compostelle. Et chaque année depuis le Moyen Âge, il s'en trouve un ou deux pour raconter, étonnés d'avoir eu le courage d'aller jusqu'au bout, anxieux de transmettre les petits secrets du chemin et leur découverte du grand mystère. Leurs voix sont pleines de poésie, ou bien d'humour, d'autodérision ou de sagesse.

Croyants, sportifs, amateurs de nature ou d'aventure, ils se sont lancés sur ce chemin millénaire ! Mais qui sont-ils, ces pèlerins, toujours plus nombreux, qui enchaînent les kilomètres jour après jour ? Guidés par leur foi vers le tombeau de Saint-Jacques, grands randonneurs ou simples touristes, tous ont vécu une expérience inoubliable, loin de leur quotidien. Sixtine se ressource au vert, le temps d'un pont de mai, avec des amis, Rémi le fait d'une traite, en solo, et en revient transformé. Catherine et Pascal partent en couple dans une démarche totalement spirituelle.

En histoire, la publication des sources est essentielle pour comprendre et analyser le passé. L’originalité de ce volume est de nous faire vivre le mythique voyage à Compostelle à partir des témoignages directs des pèlerins. Il rassemble près de soixante-dix récits et itinéraires, écrits par des pèlerins originaires de toute l’Europe. Trente et un sont français, douze italiens, sept anglais, six allemands, cinq espagnols, cinq des Flandres et de Belgique, un bohémien, un musulman, un arménien.

Un nouveau genre d'aventure est en cours de déploiement dans nos villes et leur périphérie : elle se caractérise par sa proximité, sa brièveté, un cadre souvent urbain et une mise en oeuvre très simple. Elle s'adresse à tout le monde, et ne coûte presque rien : une exploration courte, simple, débutant parfois au coin de sa rue. Olivier Bleys est un explorateur d'un nouveau genre : son terrain de prédilection est la ville, son rayon d'action n'excède pas quelques kilomètres, ni ses sorties, quelques heures ou quelques jours.

Bernard Ollivier aura cheminé, la retraite venue, d’un bout à l’autre de l’Asie, d’Istanbul à Xi’an, en longeant l’ancienne route de la Soie. Quatre années passées les chaussures aux pieds, essentiellement à la belle saison, afin de pouvoir franchir les hauts cols d’Anatolie et du Pamir impraticables en hiver. Quatre années racontées au fil des jours dans un récit qui n’est en rien l’évocation d’un exploit, mais bien le partage d’une aventure humaine rare, par un voyageur émerveillé allant de rencontre en rencontre et qui constate que son projet lui est aussi mystérieux que le monde.

Nicolas de Rauglaudre a parcouru les 720 kilomètres du Camino Francés jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle en 51 jours, au rythme moyen de 2 km/h et 14 km par jour. Handicapé physique depuis l’âge de 18 ans, il a tenté l’aventure du Chemin. L’auteur n’omet pas les difficultés propres au handicap et à la solitude qui en résulte. Mais c’est surtout un récit lumineux qui dévoile avec finesse et sensibilité la joie des rencontres et de l’instant.

Lorsqu’un des explorateurs les plus connus de notre époque, qui plus est médecin, se penche sur ses souvenirs de marcheur et sur les bienfaits de la marche. Un fabuleux texte sur la marche, et sur son importance dans la vie du premier homme à avoir atteint le pôle Nord à pied.

Pour devenir un homme, Santiago, 7 ans décide de marcher jusqu’à Compostelle avec sa mère, Céline. Une aventure hors des sentiers battus, racontée avec verve, légèreté et profondeur. 1200 kilomètres d’émotion et d’éclats de rire.

Jean-Christophe Rufin a suivi à pied, sur plus de huit cents kilomètres, le "Chemin du Nord" appelé également "Chemin côtier" jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle. Beaucoup moins fréquenté que le Camino Francés, cet itinéraire longe les côtes basque et cantabrique puis traverse les montagnes sauvages des Asturies et de Galice.